11 avril, 630

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Lien pour Negev

Début de réalisation d’un document consacré au végétarisme
Visite du kibboutz végétarien Neot Semadar, en plein désert du Negev. Plus de trois heures de visite et d’explications dans ce lieu surprenant.
Le kibboutz est entouré d’oliviers et d’arbres fruitiers, de vignes et de dattiers.

“Le Centre des Arts, conçu et construit par les habitants de Neot Semadar, regroupe des ateliers d’arts plastiques et d’artisanat. L’architecture atypique et féerique est aussi une construction écologique adaptée à l’environnement du désert.

Les créations des artistes sont regroupées dans la galerie d’exposition. Les poteries et paniers y côtoient vitraux et tissages, ainsi que joaillerie et diverses créations de bois et de métal. Tous sont des création originales et uniques.”

Lien pour le kibboutz Neot Semadar

Un restaurant végétarien propose les diverses productions du kibboutz.
En fin de tournage l’équipe s’y retrouve.

Chapitre II

La deuxième partie du séjour débute aujourd’hui. La caméra 20×25 sera un peu moins sollicitée. Cette semaine sera consacrée à la réalisation de reportages vidéo, notamment dans le cadre du végétarisme. L’équipe de réalisation arrive aujourd’hui à Tel Aviv.

En attendant nous décidons de remonter au PC syrien. Des informations nous confirment que la zone a été sécurisée. Cette incursion permettra de réaliser encore 4 images de cet endroit étrange et symbolique de la lutte qu’a mené l’état d’Israël pour la récupération du plateau du Golan (1967, guerre des 6 Jours) afin d’éloigner l’agresseur syrien des zones habitées.

Petite précision pour ceux qui pensent qu’un danger important nous guette en traversant le pays, il est impératif de rappeler qu’Israël est un état paisible, entouré il est vrai par des voisins tumultueux, envieux d’une démocratie qu’ils ne parviennent visiblement pas à atteindre.

Des visites, ces trois dernières années, dans ce pays d’une richesse culturelle unique, m’ont poussé à la réflexion qu’il n’est nul besoin d’aller très loin pour constater des soucis d’ordre sécuritaire. Il serait bon de faire une réflexion de fond sur ces changements “climatiques” qui se déroulent à nos portes.

Concernant les images qui sont réalisées dans ces ex-paysages autrefois tourmentés; c’est un devoir de mémoire de fixer l’histoire afin que ces parties d’ombre ne se répètent plus. L’humain étant ce qu’il est, il semble bien utopique d’y parvenir.
Mais une chose est sure, ce qui se passe ici, en ces instants de réalisation d’images ne me laissera plus jamais comme avant.

Et c’est tant mieux.

6h30, au bas d’une petite vallée perpendiculaire au lac de Tibériade.
Quelques minutes avant le déclenchement.

18h30, haut de la même vallée.
C’est émouvant de chercher une image dans un pays sage. Fouiller du regard l’espace,
se déplacer monter, descendre, attendre afin de trouver la composition qui réjouit l’œil,
parfois l’âme. L’espace mis en place, il faut encore l’exposer sous une lumière naissante
ou mourante, selon sa nature, dans un éclat ou dans le brouillard, dans l’humidité ou
l’aridité, afin qu’elle se révèle intégralement.

Dans l’attente de cette lumière; elle sera mourante ce soir, éclatante
pourtant sur ces collines que le Christ a peut-être traversées.

Ce soir, comme hier d’ailleurs, les cris en chœur des coyotes, aux derniers rayons du soleil
ont sonné le déclenchement. C’est un curieux sentiment, par deux fois c’était l’instant exact.

Une heure de route me conduit vers le nord-est, vers d’anciennes positions syriennes. Je dois répartir les prises de vue en deux temps, question de lumière. Je profiterais du temps libre pour repérer d’autres paysages pour ces prochains jours. Je débute, ce matin, par les “intérieurs”. Nous sommes dans une mosquée, désertée après des combats.

Retour dans l’après-midi sur le même site. En plus de l’ambiance visuelle, je suis gratifié du son.
Au loin, les bruits d’affrontements du côté de la Syrie, à 5 ou 6 kilomètres.

Quelques centaines de mètres à l’est, des bunkers syriens, crépis d’impacts.
Un figuier y a trouvé sa place, pour l’éternité, peut-être.

Une fin de journée qui redonne espoir après ces sensations difficiles.
Dernières lueurs sur le lac de Tibériade.

Une journée de route, de recherche… Montée jusqu’à la forteresse de Nimrod. Vents trop violents pour sortir la chambre. Au moment de faire le constat qu’aucune image ne sera faite aujourd’hui, le Golan se libère de ses nuages, dans une pluie fine et rapide, offrant des lumières sublimes. En position à Mitzpeh Golani je suis prêt à accueillir ce présent inattendu.

Les anciennes positions syriennes sont bordées d’eucalyptus. Lire à ce propos l’article sur Élie Cohen et comment ces eucalyptus ont aidé les soldats de Tsahal à repérer ces positions militaires syriennes.

Lien pour Élie Cohen

Lien vers Mitzpeh Golani
Lien vers Nimrod

Première visite ce matin à Gamla. Les lumières sont changeantes donnant sans cesse de nouveaux volumes dans le paysage. La 20×25 se met au travail dans un vent peu enclin à nous aider. Deux prises de vue sont tout de même réalisées, entre deux bourrasques.

Quittant Gamla, route vers le nord du Golan pour approcher la frontière syrienne.

L’an passé la situation était tranquille et nous avions eu l’occasion de visiter une ancienne position syrienne à quelques mètres de la frontière.

Les événements de ces derniers mois nous obligent à la prudence. L’envie d’y retourner pour y réaliser une ou deux images se concrétise finalement. Nous ne nous attarderons guère ici.
30 minutes intenses et deux prises de vue peuvent être réalisées.

Nous avons aperçu ce matin en montant dans le nord des cigognes se regroupant pour leur migration. Comment imaginer que derrière un spectacle aussi somptueux et intelligent, à moins de deux kilomètres, des êtres humains n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente.

Rubrique locale/faits non relatés dans la presse occidentale: voir photos des articles

http://www.ynetnews.com
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http://www.ynetnews.com/articles
http://www.jpost.com/Defense
www.debka.com
http://www.israelifrontline.com